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30 ans

L’eau, pas si simple

 

eau

 

Notre corps est constitué de 70-75% d’eau. Nous en perdons 2.5 litres en moyenne dans nos urines, les selles, la respiration, la transpiration et la perpiration (vapeur d’eau qui s’échappe de la peau). On en récupère +/- un litre dans les aliments et 1,5 litre dans la boisson.

L’eau se caractérise par : 

–         son PH (potentiel hydrogène compris entre 0, acide et 14 alcalin) soit idéalement neutre : entre 6 et 8 pour l’eau de boisson ( 6 pour la Mont Roucous ).

–         son rH2 (coefficient d’oxydoréduction). Une eau réductrice aura tendance à se défaire de ses électrons (rH2 compris entre 1 et 28) tandis qu’une eau oxydante aura tendance à capter les électrons disponibles (rH2 compris entre 28 et 42) L’eau aura idéalement un caractère rédox neutre ou légèrement réducteur compris entre 18 et 29. La Mont Roucous à un rH2  de 26 ce qui lui permet de libérer des électrons qui vont s’associer à d’autres molécules présentes dans le tube digestif. La Mont Roucous va donc avoir un effet drainant. Très peu d’eaux ont cette capacité. De l’eau de pluie fitrée par un osmoseur aura cette caractéristique.

Du fait que la Mont Roucous est réductrice, si on la met dans une bouteille en verre, les électrons vont s’associer aux métaux présent dans le verre (fait de verre de récupération) Elle va perdre ses caractéristiques réductrices et se charger en éléments divers.

–         son rô (résistivité exprimée en Ohms/cm2 ou capacité d’un corps de laisser passer le courant électrique) soit idéalement inférieure à 40.000 Ohms/cm2 (Mont Roucous)

            Plus cette dernière est élevée, plus l’eau est chargée en sels minéraux

      –     son taux de minéralisation globale exprimée en mg/litre

Contrairement à une idée largement répandue, les sels minéraux contenus dans l’eau précipitent pour devenir des complexes non (ou très peu) assimilables par l’organisme qui ne font qu‘encombrer les reins. Par contre, une eau complètement distillée serait catastrophique pour notre organisme car elle emporterait avec elle nos propres sels minéraux. Idéalement, on ne devrait pas descendre sous 10 mg/litre et ne pas dépasser 250 mg/litre. L’eau sert à entraîner les déchets métaboliques vers l’extérieur. Les sels ne sont assimilables que lorsque l’eau jaillit de sa source et qu’elle n’a pas encore été oxydée par l’oxygène. La Vichy est excellente pour ceux qui la boivent à sa source avant son embouteillage et qui manquent de sels minéraux. Pour tous les autres, elle est absolument à éviter. Il existe une eau en bouteille très chargée en sels minéraux assimilables car embouteillée sous atmosphère exempte d’oxygène (Hydroxydase).

Voici, à titre indicatif, quelques eaux minérales ou de source et leur minéralisation globale :

–         Contrexéville, eau minérale, 2090 mg/litre

–         Evian Cachat, eau minérale, 309 mg/litre

–         Mont Roucous, eau de source, 18 mg/litre

–         Vichy St Yorre, eau minérale, 4370 mg/litre (Il s’agit plus d’une eau à boire en cure plutôt que sur du long terme)

–         Vittel Grande Source, eau minérale, 764 mg/litre

–         Volvic, eau minérale, 110 mg/litre

L’eau de distribution oscille généralement entre 700 et 1700 mg/litre.

Les eaux en bouteilles ne sont donc pas toutes à conseiller. Certaines sont irradiées dans le but d’éliminer d’éventuelles bactéries : bonjour les déchets radioactifs ! Enfin, quel gaspillage d’énergie : embouteillage, transport, production  et destruction de l’emballage. On estime qu’il faut 2000 fois plus d’énergie pour produire 1 litre d’eau en bouteille par rapport à 1 litre d’eau qui sort du robinet. (et elle coûte entre 40 et 200 fois moins cher)

Les bouteilles en plastique (PET) sont relativement inerte mais éviter de les laisser plusieurs jours dans une voiture surchauffée. L’idéal serait de les conserver au frigo et de les boire dans les 48 heures une fois entamée (7h si on boit au goulot)

Pour être complet, sachez que 2 écoles s’affrontent. Certains affirment que les sels minéraux contenus dans l’eau sont parfaitement assimilables. Comment s’y retrouver ?

L’Europe distingue trois types d’eau en bouteille :

L’eau minérale naturelle provenant exclusivement d’une source minérale souterraine protégée. Embouteillée sur place, sa composition est constante. Elle peut subir qu’un nombre très limité de traitements (adjonction de CO2), et l’étiquette peut contenir des allégations de santé. Les normes de qualité sont plus élevées que pour l’eau de distribution.

L’eau de source doit provenir d’une source protégée. Elle peut subir une filtration physique. Sa composition peut varier. L’étiquette ne peut se prévaloir d’effets bénéfiques pour la santé. Les normes de qualité sont identiques à celles de l’eau de distribution.

L’eau de table doit juste satisfaire aux normes légales qui s’appliquent à l’eau de distribution sans plus. Il s’agit le plus souvent d’eau du robinet filtrée et déchlorée, parfois reminéralisée. D’une composition variable, l’étiquette ne peut comporter aucune allégation de santé.

L’eau de distribution, le pour et le contre :

C’est certainement un des progrès sociaux majeurs de notre 19° et 20°S. Disposer en abondance d’une eau potable à un prix démocratique, beaucoup de citoyen de notre planète nous envient !

En Belgique, 65% de l’eau de distribution est prélevée dans les réserves souterraines, le reste dans la Meuse.

Le belge tend d’année en année à réduire sa consommation qui est actuellement de 104 litres par jour et par personne en moyenne soit 40 M3 par an.

Le coût au M3 toutes taxes et quottes parts dans les frais d’assainissement compris ne cesse d’augmenter. Il oscille actuellement entre 3 et 4,5 € selon les régions et distributeurs.

Cette eau est-elle vraiment potable? Entre les discours tantôt rassurants des distributeurs et tantôt alarmiste des marchands d’eau en bouteille et de filtres, le consommateur a du mal à se faire une religion !

Mais que renferme l’eau de distribution :

–         d’office les distributeurs ajoutent un peu de chlore, suffisamment pour tuer toutes bactéries. Si on laisse une carafe à l’air libre pendant une demi-heure à une heure, le chlore s’évapore naturellement et… les bactéries reviennent !

Le chlore conduit à la formation d’organochlorés tel que le trihalométhane (THM) qui serait un facteur de risque pour le cancer de la vessie et entraînerais la naissance de bébé de petit poids. Cela reste une hypothèse, les études scientifiques manquent.

Le malheur, c’est que le chlore, même éliminé, donne à l’eau un caractère oxydant. Seul un filtre à osmose inverse peut éliminer cette caractéristique oxydante de l’eau traitée au chlore.

Toutes les personnes qui boivent de l’eau de distribution ne vont pas attraper le cancer pour autant mais cela restera un facteur favorable. Ces personnes auraient encore plus intérêt à consommer des boissons et des aliments antioxydant : thé vert, fruits rouges, légumes,…

      Voir à ce sujet l’article du professeur Orzagh.

Certains distributeurs (surtout en France) ajoutent de l’aluminium aux eaux de surfaces pour la rendre plus limpide par floconnement des boues. On craint surtout pour le développement à terme de la maladie d’Alzheimer. L’aluminium peut être remplacer par du chlorure ferrique innofensif. Seul désavantage, à partir d’une certaine quantité l’eau devient rouge.

–         des métaux lourds liés à la pollution des rivières et nappes aquifères.

–         des nitrates résultant surtout de l’agriculture intensive. L’Union Européenne voudrait ramener la limite à 25 mg/l ce qui semble utopique dans l’immédiat. Actuellement, on tolère 50mg/l en Belgique. Ces nitrates se transforment en nitrites plus nocifs surtout si l’eau de distribution sert à préparer directement des biberons. Le nourrisson ne capte plus l’oxygène et deviens bleu (méthémoglobinémie) !

–         des sels de calcium en excès non assimilables mais nocif pour les tuyauteries

–         des résidus hormonaux : molécules oeustrogéniques des lessives, urines contenant des résidus de la contraception féminine. On observe de petits effets chez certains hommes…

–         des résidus d’antibiotiques, antidépresseurs, traitement contre le cancer, hormones de synthèse liées à la contraception féminine,…

–         des résidus d’hydrocarbures

–         des pesticides et des fongicides. Maximum 500 ng/l en Belgique. Ce ne sont jamais de grosses quantités mais, à la longue, à force de les retrouver dans le verre et dans l’assiette…, on les suspecte de provoquer des cancers, des maladies neurologiques et des perturbations endocriniennes. Les quantités misent sur le marché ont triplé en 10 ans ce qui présage de gros problèmes dans le futur. Les sociétés de distribution d’eau ne sachant pas les éliminer, elles risquent de devoir à l’avenir mélanger les eaux de différents captages pour pouvoir respecter les normes.

–         du fer (eau rouge à cause de canalisations rouillées, c’est désagréable mais pas toxique si petites doses)

–         du plomb : heureusement de plus en plus rare depuis l’abandon et le remplacement des canalisations en plomb. On tolère maximum 25 µg/l en Belgique.

–         des petits déchets organiques

–     du radon radioactif parfois en quantité significative dans les Ardennes. La radioactivité est difficile à éliminer. On peut aérer l’eau, la filtrer avec du charbon activé ou la mélanger avec des captages exempts de radon.

La situation en région wallonne

Résumé du dernier rapport (mars 2010) de la Direction de l’Etat environnemental – Direction des eaux souterraines de la région wallonne.

Il s’agit d’une synthèse des données relatives aux eaux souterraines de Wallonie, complétées de cartes et de commentaires.

La Wallonie possède d’importantes ressources en eaux souterraines qui se renouvellent régulièrement.

Les réserves annuellement renouvelables sont estimées à 550 millions de m³ : 2/3 environ sont captés soit 366 millions de m³ en 2007 dont 80,6 % destinés à la distribution, 1,5 % à l’embouteillage, 7,6 % à l’industrie et 8,8 % aux mines et carrières. 160 millions de m³ sont exportés vers Bruxelles et la Flandre.

C’est plutôt rassurant côté quantité. Cela veut dire que nous sommes à l’abri d’une rupture de la distribution d’eau tant que les précipitations venues du ciel se poursuivront au moins au même rythme, et c’est ce qu’on nous promet pour le futur, sinon plus.

On est beaucoup moins rassuré sur la qualité après avoir lu les résumés consacrés aux teneurs en nitrates et en pesticides de ces eaux souterraines.

Pour le nitrate, en effet, selon le rapport, la bonne qualité des ressources est menacée par le nitrate. 10% des sites échantillonnés en 2004-2007 dépassent la norme de potabilité. Il est constaté une tendance à la hausse des teneurs en nitrate, dont la cause est en grande partie climatique.

Cette pollution se règle généralement par des dilutions et des mélanges d’eau.

Pour les pesticides, ce n’est pas mieux. Parmi la centaine de pesticides aujourd’hui contrôlés, une dizaine sont responsables de la plupart des pollutions.

Ce sont tous des herbicides, en majorité d’usage non nécessairement agricole.

Le dépassement de la norme de potabilité se solde par l’abandon du captage, ou lorsque celui-ci est stratégique, par l’installation d’un traitement par absorption de charbon actif.

Le rapport signale qu’il devient clair aujourd’hui que le désherbage et l’entretien des espaces verts pose plus de problèmes vis-à-vis des eaux souterraines que la protection phytosanitaire.

Le chlore dans l’eau de distribution : quelques précisions du Professeur Orzagh

Lorsque l’eau est distribuée par réseau, afin de garantir sa pureté microbienne, l’usage d’un désinfectant chimique comme le chlore semble être incontournable. Les bactéries et les autres micro-organismes se développent spontanément dans l’eau. Elles se fixent sur les parois des tuyaux et des réservoirs de stockage. L’écrasante majorité de ces bactéries sont inoffensives pour l’homme. Une petite partie appartient aux mêmes espèces que celles qui sont présentes en masse dans le corps des personnes atteintes de certaines maladies infectieuses. On fait donc rapidement la relation cause à effet entre l’absorption d’une eau contenant ces bactéries réputées pathogènes et l’apparition de maladies infectieuses. Cette corrélation est loin d’être aussi simple.

De nombreuses observations prouvent que l’absorption, même en quantités considérables, de ces bactéries n’entraîne pas nécessairement la maladie, de même que la maladie peut apparaître sans être précédée de l’absorption d’une eau suspecte de contamination. L’apparition d’une maladie infectieuse est un phénomène qui est le résultat de la conjonction de plusieurs facteurs extérieurs et intérieurs à l’organisme. Contrairement aux idées reçues, le facteur prédominant n’est pas la qualité de l’eau consommée, mais l’état général du système immunitaire de l’individu.

Le principe de précaution nous dicterait cependant qu’il vaut mieux consommer une eau qui ne contient pas ces bactéries. C’est l’origine de la conception pasteurienne de l’hygiène qui postule que dès le moment où les bactéries ont été éliminées de l’eau – par désinfection chimique par exemple – tout est bien dans le meilleur des mondes… des maladies infectieuses. En allant jusqu’au bout de cette idée, on s’efforcera de tuer, à l’aide de biocides (substances qui tuent la vie) tout ce qui vit dans l’eau. C’est la justification de l’usage du chlore. Suivant cette vision, le chlore est un produit d’hygiène. En réalité, le chlore est un biocide toxique avec de nombreux effets secondaires dont on ne parle presque jamais.

Bien que les spécialistes de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en soient parfaitement conscients, les effets indésirables de la désinfection chimique de l’eau destinée à la consommation n’apparaissent pratiquement pas dans les publications sur le sujet. Pourtant les spécialistes savent très bien que la décision de désinfecter ou non l’eau est basée sur une balance des risques. La chloration élimine les risques immédiats liés à la présence des bactéries pathogènes, mais on sait bien que ce faisant, on expose à long terme le consommateur à d’autres types de problèmes de santé. Malheureusement, en raison de la lenteur de l’action négative des désinfectants chimiques, il est très difficile d’établir une relation de cause à effet entre certaines maladies virales et de dégénérescence et la consommation ou l’usage (même externe) prolongé de l’eau désinfectée au chlore.

On cite souvent les composés organo-chlorés toxiques formés suite à la chloration. L’effet toxique de ces substances n’est notable qu’au cas où l’eau désinfectée contenait au départ suffisamment de contaminants de nature organique (bactéries, matières humiques). Quand l’eau de départ contient peu de contaminants, la formation des composés organo-chlorés ne présente pas un risque pour la santé. Le véritable risque se trouve ailleurs, au niveau des propriétés électrochimiques de l’eau.

Le caractère oxydant du chlore
Eléments de bio-électronique Vincent (BEV)

L’effet bactéricide du chlore est lié à son caractère oxydant. Lorsqu’on introduit une substance oxydante dans l’eau, celle-ci aura tendance à capter les électrons disponibles. De ce fait, elle modifie les propriétés de l’eau qui se traduit par une augmentation, bien mesurable, du potentiel électrique d’un métal inerte (comme le platine ou l’or) plongé dans l’eau. La dissolution d’un oxydant se traduit par une diminution de l’activité électronique de l’eau que l’on quantifie à l’aide d’une grandeur comme le rH2.

Il y a une grande similitude entre les réactions acide-base et oxydo-réduction dans l’eau. La dissolution d’un acide augmente l’activité des protons [H+], ce qui se traduit par une diminution du pH de l’eau. Les bases, en captant les protons, diminuent l’activité protonique et augmentent le pH. La dissolution d’un réducteur augmente par contre l’activité des électrons, puisque les réducteurs sont des donneurs d’électrons. Les oxydants agissent en sens inverse. L’activité électronique est caractérisée par une grandeur analogue au pH: le rH2. Le tableau suivant résume le parallélisme entre les deux types d’échanges de particules chargées (protons, électrons).

Réactions acide-base

Réactions oxydo-réduction

Echange de protons    H+

Echange d’électrons    e-

Activité protonique [H+]

Activité électronique lié à l’activité d’hydrogène:   [H2]

La mesure:     pH = -log[H+]

La mesure:    rH2= -log[H2]

Milieu acide:   pH compris entre 0 et 7

Milieu réducteur: rH2  entre 0 et 28

=> anaérobiose

Milieu neutre: pH = 7

Neutralité acide-base

Milieu indifférent:   rH2 = 28

Neutralité rédox

Milieu basique: pH compris entre 7 et 14

Milieu oxydant: rH2 entre 28 et 42

=> aérobiose

Malheureusement, le rH2, grandeur aussi bien mesurable que le pH, n’est pas encore pris en considération dans l’évaluation de la qualité physico-chimique de l’eau. Pourtant, chaque type de micro-organisme (virus, bactérie, champignon) ne peut se développer qu’à une valeur donnée du pH et du rH2.

Dans la représentation graphique du rH2 en fonction du pH, on peut établir une véritable cartographie de domaines d’existence de chaque bactérie et chaque virus. En-dehors de leurs domaines ces organismes meurent.

D’une manière générale, la plupart des bactéries responsables de maladies infectieuses se développent en milieu neutre ou légèrement basique et réducteur. Tandis que les virus préfèrent les milieux oxydants. La désinfection par le chlore sera donc défavorable aux bactéries, mais créera les conditions électrochimiques favorables au développement viral. L’absorption régulière et prolongée d’une eau désinfectée, avec une activité électronique faible (rH2 élevé) modifie progressivement les propriétés rédox du sang et prépare le terrain à toute une série de maladies très graves.

Le sang d’un individu en parfaite santé a un rH2 de l’ordre de 21. Chez une personne qui prépare un cancer, le rH2 se situe au-dessus de 28. Le sang d’une personne atteinte de cancer irréversible a un rH2 au-dessus de 32 et un pH légèrement basique.

C’est exactement ces valeurs que l’on mesure aussi dans l’eau désinfectée au chlore.

Il est évident que ce n’est pas l’absorption de quelques verres d’eau désinfectée qui va provoquer la maladie. Par contre, la consommation prolongée – pendant des années – d’une telle eau appauvrit l’organisme en électrons et augmente progressivement le rH2 du sang. Des milliers d’observations cliniques montrent qu’il y a une corrélation nette entre la modification du rH2 du sang et l’apparition de certains cancers et la sensibilité aux maladies virales.

La valeur du rH2 semble avoir une influence sur les équilibres calciques et magnésiens, ainsi que ceux liés aux ions de sodium et de potassium dans le sang. Ces équilibres déterminent les carences de l’assimilation calciques et magnésiennes. Le rH2 du sang aura donc une influence sur l’apparition des maladies comme l’ostéoporose, la coxarthrose et même la sclérose en plaque. Une corrélation existe également avec l’apparition des allergies. Le rH2 est donc une grandeur importante pour caractériser la qualité d’une eau .

L’altération bio-électronique de notre organisme n’est pas conditionnée uniquement par l’absorption de l’eau désinfectée au chlore. Même à usage externe, l’effet est mesurable.

Prenons le cas d’un nourrisson lavé dans de l’eau désinfectée au chlore. Un véritable choc électronique se produit suite à la différence de potentiel qui existe entre l’eau du bain et les liquides dans le corps à l’autre côté de la peau extrêmement fine. Le flux électronique quittant le corps modifie le rH2 du sang du bébé augmente beaucoup plus rapidement que chez l’individu adulte. Cette opération répétée tous les jours est susceptible de déprimer les défenses immunitaires et peut entraîner rhumes, bronchites, otites, angines à répétition. Les médecins spécialisés en bio-électroniques suppçonnent le chlore pour être responsable de l’apparition des allergies, tout en admettant que l’oxydation (augmentation du rH2) du terrain bio-électronique de l’organisme n’est pas le facteur unique de ces altérations de la santé.

L’usage et la consommation régulière d’une eau désinfectée au chlore peut entraîner à long terme une altération de la santé. Les normes légales pour l’eau potable ne garantissent pas l’innocuité. C’est la raison pour laquelle nous proposons l’introduction de la notion de l’eau bio-compatible ou bonne à boire en opposition à la notion légale d’eau potable. Ces notions sont décrites dans les pages consacrées à l’eau bio-compatible.

Lorsqu’on connaît les effets de la chloration de l’eau sur la santé, on a une vision quelque peu différente de celle suggérée par les sociétés distributrices d’eau.

Et que peuvent les différents systèmes de filtration domestique :

 –         les adoucisseurs à base de sel et de résine : ces appareils sont parfois bien utiles pour nos canalisations et réservoirs d’eau chaude mais ils n’améliorent pas la qualité de l’eau de boisson. Souvent mal réglé, ils ont tendance à libérer du sel en permanence et l’eau à un goût salé. (Le sel est utilisé pour nettoyer et préserver la longévité de la résine) D’autre part, tout ce sel finit par se retrouver dans l’environnement.

–         Les filtres à base de résine (= polymère capables de se lier aux ions) pour filtrer le calcaire, les nitrates et métaux lourds

L’eau au final n’as pas de goût salé mais la résine doit être changée régulièrement ce qui rend ce filtre à l’usage beaucoup plus onéreux que les adoucisseurs classiques. Une fois saturée, la résine ne retient plus rien.

–         Les filtres magnétiques à poser sur la canalisation principale : ils n’enlèvent pas le calcaire mais l’empêche de se redéposer plus loin par ionisation. Leur fonctionnement est optimal pour un certain débit d’eau. Ils sont peu efficaces au niveau des ménages car le débit d’eau d’un ménage est rarement constant. Il semble toutefois que les (certains) fabricants aient améliorés leur produits. Certains fabriquent maintenant des boules aimantées à placer dans le percolateur, le réservoir du wc, le tambour de la machine à laver, le panier à couverts du lave-vaisselle… 

–         les carafes filtrantes type Brita à base de charbons actifs et de résine : le charbon activé va éliminer le chlore, d’éventuelles mauvaises odeurs et hydrocarbures; la résine va enlever partiellement le calcaire sans altérer le goût. Ce type de filtres peut être placé directement sur la canalisation principale. La cartouche (+/- 6 €) doit être remplacée tous les mois et la carafe entièrement nettoyée, sinon il va y avoir de plus en plus de bactéries et l’efficacité va diminuer.

–         Les filtres mécaniques qui peuvent aller jusqu’à un diamètre de 5 microns. Ils peuvent enlever une série de petits déchets organiques ainsi qu’une partie des bactéries contenues dans l’eau de pluie ou de puits. Ces dernières ayant tendance à s’agglutiner les unes sur les autres, même si elles ne font que un micron de diamètre, un filtre de 5 microns en enlèvera une bonne partie.

–         Les filtres à osmose inverse composés d’un filtre à charbon activé, un filtre mécanique de 5 microns et une membrane à osmose inverse qui peut retenir des particules extrêmement petites (jusqu’à 1/10000.de micron) Ce sont les plus performants du marché, ils donnent une eau digne des meilleures eaux en bouteilles mais sont assez onéreux à l’achat et nécessitent beaucoup d’eau pour nettoyer et prolonger ainsi la durée de vie de la membrane (+/- 10 litres d’eau sont nécessaire pour laver la membrane lorsqu’on épure un litre d’eau !) Ils restent malgré tout moins onéreux et moins polluants si on compare leur utilisation avec un consommateur qui achèterait systématiquement de l’eau de boisson en bouteille.

–         La stérilisation de l’eau au moyen de lampes utilisant les rayons ultra-violets : destruction des bactéries, virus, algues et tous autres micro-organismes. Les « cadavres » restent toutefois dans l’eau.

Pensez quand même à entretenir vos filtres tel que le fabricant le recommande sinon ils vont devenir des nids à bactéries, vous allez, au final, faire pis que mieux.

 Trop de calcaire nuit aux canalisations, trop peu aussi

 Le calcaire va bloquer les robinets, se fixer sur les résistances chauffantes (surtout à partir de 60°C), laisser des traces dans la cuvette du wc, neutraliser les tensio-actifs de la lessive, il va falloir doubler la dose,…et encore bien d’autres inconvénients.

On le sait moins mais une eau dépourvue de calcaire va s’avérer être corrosive pour les conduites métalliques de l’installation. Cela va même devenir toxique en cas de vieilles conduites en plomb. Ces conduites sont pour la plupart inoffensives tellement elles sont tapissées de calcaire. Mais si vous y faite passez une eau totalement adoucie, ce dernier va progressivement être dissout avant que le plomb ne se retrouve dans votre verre.

La dureté de l’eau s’exprime chez nous en degrés français dans une échelle de 1 à…126

Idéalement, l’eau devrait avoir une dureté comprise entre 10 et 20° français. Les eaux de distribution wallonnes sont riches en calcaire et en magnésium pour une dureté moyenne comprise entre 20 et 50° français.

A partir de 30° français, le calcaire se fixe sur les résistances chauffantes et devient un problème.

Pour connaître toutes les caractéristiques de son eau de distribution, il suffit d’aller sur www.swde.be et d’y introduire son code postal. Ex. 35°f à Trazegnies    

Et si on récupérait l’eau de pluie

A condition de la stoker dans une citerne en béton pour diminuer son acidité et de la filtrer correctement, on disposera à terme d’une eau gratuite et d’une qualité similaire aux meilleures eaux en bouteilles ou à de l’eau de distribution au sortir d’un filtre à osmose inverse. Voir à ce sujet les dossiers réalisés par les Amis de la Terre : www.amisdelaterre.be

Enfin, on ne peut passer sous silence l’excellent site réalisé par Joseph Orzagh, professeur émérite de l’université de Mons, sur le thème de l’eau : www.eautarcie.com

Statut fiscal de l’eau de pluie

Si vous creusez un puits et que vous puisez l’eau de la nappe phréatique, vous serez soumis à une taxe. Rien de tel pour l’eau de pluie et pour cause : le législateur impose aux nouvelles constructions le placement d’une citerne à eau de pluie de 3000 litres. Mais il n’impose pas que la citerne soit équipée d’une pompe et de filtres et que l’eau soie disponible à l’intérieur de la maison. Et 3000 litres, même si ce n’est que pour alimenter le wc, le lave vaisselle, la machine à laver, l’arrosage du jardin, c’est franchement juste dès qu’il fait plusieurs semaines sans pleuvoir. Dans la plus-part des cas, cette eau gratuite n’est jamais utilisée.

Celui qui récolte l’eau de pluie et l’utilise en tout ou en partie à la place de l’eau de distribution ne paiera pas en tout ou en partie la taxe sur le traitement des eaux usées.

Par contre, s’il décide de faire enlever son compteur d’eau et de ne plus payer de redevance pour la location du dit compteur, sa maison sera déclarée insalubre.

Pour la compagnie distributrice d’eau, plus les particuliers vont récolter et utiliser leur eau de pluie, moins elle vendra d’eau, les frais généraux se répartirons sur un moindre grand nombre d’utilisateurs. Cette tendance s’observe déjà, les wallons consomment de moins en moins d’eau mais pour diverses raisons.

Autre problème : pour le calcul du calibrage des installations d’épuration d’eau, comment estimer la part  des eaux de pluies souillées rejetée dans les égouts ?

Par contre, en cas de fortes pluies, les eaux récoltées dans les citernes ne vont pas grossir les égouts et limitent leurs saturations ! 

Attention si votre installation d’eau domestique est reliée au réseau et à votre citerne d’eau de pluie. Votre conduite à la sortie de votre compteur d’eau doit être munie d’un clapet anti-retour pour vous empêcher de répandre votre eau de pluie dans le circuit de distribution en cas de coupure ou de manque de pression dans le réseau.    

Pour certains puristes, l’eau idéale,

c’est l’eau pure, en mouvement, bue au sortir d’une source, qui dispose encore de toute son énergie, sa mémoire…! Bref, tout le contraire d’une eau en partie souillée, traitée, stagnant dans des bouteilles, citernes, conduite de distribution … On peut néanmoins la « redynamiser » en la faisant tournoyer vigoureusement dans une bouteille avec un fond qui remonte, style bouteille de vin, avant de la boire. 

 Les troublantes expériences du japonais Emoto

Ce chercheur a observé au microscope électronique la forme des cristaux que quelques gouttes d’eau disposées dans une boite de Pétri formaient lors d’un refroidissement à – 5°C . L’eau du réseau de distribution de Tokyo, les eaux en bouteilles forment des cristaux quelconques. Les eaux prélevées dans des sources, cascades forment de super cristaux.

Plus surprenant, l’eau de distribution de Tokyo soumise à de la musique classique forme de superbes cristaux alors que si on lui fait écouter du hard rock, les cristaux restent quelconques. Encore plus fort, la même eau soumise à des mots ou des pensées positives forme également de superbes cristaux alors que des mots ou des pensées négatives forment des cristaux quelconques ! Des expériences qui tentent à prouver que tout est énergie comme l’avait déjà dit Einstein.

N’hésitez pas à visionner un diaporama illustrant ces expériences sur www.retrouversonnord.be/eauemoto.ppt

Bref, après que vous aurez énergiquement redynamisé votre eau, n’oubliez pas d’avoir des pensées positives lorsque vous buvez votre verre d’eau, si non, tous vos efforts pour disposer de la meilleure eau possible risqueraient de rester vains !

Jean-Claude Beguin

 Du poison dans l’eau du robinet
  

Sophie Le Gall, la réalisatrice, a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination de l’eau et interpeller les autorités…

Un documentaire réalisé par Sophie Le Gall
Produit par Ligne de Mire, avec la participation de France Télévisions

Présenté par Marie Drucker

C’est un danger invisible qui menace les foyers, une menace pour la santé des Français, des plus jeunes aux plus âgés. Les citoyens l’ignorent, l’eau potable qui coule de leurs robinets est souvent contaminée.

Munie d’une valise multimédia équipée d’éprouvettes, Sophie Le Gall, la réalisatrice de ce documentaire d’investigation a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination et interpeller les autorités.

Dans le Centre, en Normandie ou en Charente, elle regorge de pesticides ou de nitrates, ces traitements chimiques qui peuvent provoquer des cancers. Les autorités le savent mais elles délivrent régulièrement des dérogations qui

permettent de distribuer une eau impropre à la consommation.

Dans des villages d’Auvergne ou à Saint Etienne, les habitants boivent une eau blanchie avec de la poudre d’aluminium qui peut déclencher la maladie d’Alzheimer. Les doses dépassent largement le seuil de risque fixé par les scientifiques

mais la réglementation ignore les dangers de ce neurotoxique. Elle fait aussi l’impasse sur le radon, ce gaz hautement radioactif qui contamine l’eau potable dans le Limousin.

Depuis quelques années, des citoyens et des scientifiques isolés tirent la sonnette d’alarme sur ces poisons qui coulent de nos robinets. Partout en France, l’eau potable charrie désormais une trentaine de résidus médicamenteux :

antidépresseurs, traitements contre le cancer, hormones de la pilule contraceptive qui modifie le sexe des poissons… Pour protéger sa population de ce cocktail pharmaceutique qui pourrait devenir explosif, la Suisse installe des filtres

actifs contre les molécules des médicaments. Alors que l’Europe somme la France de moderniser ses usines de traitement, notre pays ne cesse de minimiser l’ampleur de la pollution. Les communes et les grandes compagnies de distribution

de l’eau ne souhaitent pas que de nouvelles règles viennent compromettre leurs affaires. Et tant pis si les Français trinquent à leur santé…

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Des bouteilles d’eau défilent sur un tapis roulant dans une usine de production d’eau minérale

Des traces de pesticides et de médicaments, dont un pour traiter le cancer du sein, ont été décelés dans environ 10% des eaux en bouteille, sans toutefois remettre en cause leur potabilité, révèle lundi une étude de 60 millions de consommateurs et de la Fondation France Libertés.

« A court terme, il n’y a absolument aucun problème de qualité. Ces eaux sont parfaitement buvables« , insiste le rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs, Thomas Laurenceau, interrogé par l’AFP. « On est dans l’ordre de l’ultra-trace, du millième de micron, c’est vraiment minuscule« , a-t-il précisé.

L’enquête « ne met absolument pas en cause l’honnêteté des embouteilleurs« , mais interroge la contamination de l’environnement par les pratiques humaines, ajoute-t-il. « Il y a inquiétude sur la qualité de la ressource globale« , résume Thomas Laurenceau, qui appelle, avec France Libertés, à « la remise à plat des normes de qualité » prenant en compte les nouveaux polluants.

L’analyse a porté sur 47 bouteilles d’eau, trois bonbonnes d’eau, et une dizaine d’échantillons d’eau du robinet prélevés dans trois départements.

Sur les bouteilles d’eau étudiées — portant sur l’ensemble du marché –, 37 ne présentaient aucune trace des 85 molécules recherchées. Dix en revanche contenaient des résidus de médicaments et pesticides.

« La grande surprise« , écrit 60 millions de consommateurs, est la présence de tamoxifène, hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein, dans la Mont Roucous, Saint Yorre, Salvetat, Saint Armand (Du Clos de l’abbaye) et Carrefour Discount (Céline Cristaline).

La teneur est « infime » mais c’est « suffisant pour qu’on s’interroge sur la pureté originelle imposée par la règlementation des eaux minérales« , souligne le magazine, qui précise avoir procédé deux fois à l’analyse des échantillons après contestation de la part des embouteilleurs des premiers résultats et de la méthodologie employée accusée de produire de « faux positifs« .

« La seconde analyse a confirmé cette présence, sans que nous soyons en mesure d’en expliquer l’origine« , écrit 60 millions de consommateurs. « L’affaire est suffisamment sérieuse pour qu’on lance des analyses à plus grande échelle« , estime Thomas Laurenceau.

Potentiels effets cocktail

Du Buflomédil et du Naftidrofuryl, des vasodilitateurs, ont été également détectés dans l’Hepar, pour le premier, et dans la Saint Armand pour le second.

Par ailleurs, des traces d’Atrazine et d’Hydroxyatrazine, des désherbants pourtant interdits en 2001 mais très persistants, ont été trouvées dans la Vittel (Grande source), la Volvic (Clairvic), la Cora (Saint-Pierre), et la Cristaline (Louise).

« Ce qu’on en retire, ce n’est pas de dire que telle marque est plus risquée qu’une autre. Il n’y a pas les bons et les mauvais. Sur l’ensemble des marques, il y a un problème« , poursuit M. Laurenceau. « Les embouteilleurs sont extrêmement prudents mais ça interpelle de voir qu’il peut y avoir (des micropolluants), même si c’est infinitésimal, qui ne devraient pas être là« .

Et l’eau du robinet ? Sur 10 prélèvements, huit contiennent une à quatre molécules sur les 85 recherchées, principalement des pesticides mais aussi des résidus de médicaments dont, à nouveau, du tamoxifène décelé notamment en milieu urbain (Rennes et Limoges).

Enfin, sur les trois bonbonnes, des traces de Diéthylphtalate ont été trouvés dans l’Obio, et de Bisphénol A, d’Atrazine et de retardateur de flamme dans la Culligan Val-de-Marne.

« Si tous les micropolluants sont ici présents en très faibles teneurs, leur variété interroge sur les potentiels effets cocktail« , souligne 60 millions de consommateurs.


AFP 25/03/2013